mardi 20 septembre 2016

Aux origines du projet "Empreintes, art et mémoire".


J'ai toujours aimé me promener et dessiner dans les cimetières, qu'ils soient civils ou militaires...
Celui d'Etaples, dans le Pas de Calais, ne pouvait que retenir mon attention, tant il est immense et beau!
Il s'agit, en effet, du plus grand cimetière militaire du Commonwealth en France, avec près de 12 000 tombes de la première Guerre Mondiale.

Rien de morbide dans ma démarche mais une passion pour l'histoire et un profond respect des mots de Primo Levi "Quiconque oublie son passé est condamné à le revivre".

Derrière le pseudo de Adoc, une femme, artiste amateur, qui a eu, un jour, l'idée d'un projet un peu fou...
J'admire le principe fondateur des cimetières militaires britannique qui garantit l'égalité de traitement dans la commémoration, quelque soit le rang, civil ou militaire, l'origine ethnique ou la croyance. 
Toutes les stèles sont donc conçues sur un même modèle: le nom, le grade, le badge du régiment auquel appartenait le mort, la date du décès, un symbole religieux et quelques lignes à disposition des familles.
Les badges des régiments, gravés sur les stèles, m'ont de suite fascinée...et très vite l'idée est devenue évidente, je voulais les exposer au grand public.
Mais comment faire, avec autant de tombes, quand on ne choisit pas la photographie?
Il était absolument nécessaire de trouver une technique de copie souple et rapide et, bien sûr, qui laisse le support dans son état d'origine...

Réflexion, réflexion...



Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire